L’ADAMI, et la FAMDT s’engagent ensemble depuis 2013, à la mise en place d’un programme de bourses individuelles pour permettre à des artistes du secteur des musiques traditionnelles / du monde de bénéficier d’une aide à la formation professionnelle continue, sous forme de compagnonnage. Le dispositif est également consolidé cette année grâce à un partenariat avec le ministère de la Culture.
Les bourses de compagnonnage c’est quoi ?
Ce dispositif consiste en une transmission entre un·e artiste reconnu·e du secteur des musiques traditionnelles / du monde et un·e musicien·ne professionnel·le, dans une relation interpersonnelle hors du cadre habituel du stage ou de la formation initiale. L’échange porte autant sur un domaine musical spécifique que sur la culture du secteur abordé. Au cours de ce travail, une attention particulière est portée à l’approche artistique propre au musicien·ne formateur·rice choisi·e.
Un tel projet de formation est avant tout une démarche personnelle, c’est pourquoi la personne désireuse d’en bénéficier choisit elle-même le formateur·rice avec qui elle souhaite travailler, et élabore les contenus pédagogiques avec lui ou elle. La FAMDT peut évidemment aider le demandeur·euse à remplir le dossier de candidature (définition du projet, mise en relation du demandeur·euse et du formateur·rice…). Le choix du lieu de la formation sera laissé à l’appréciation du formateur·rice en accord avec le·la boursier·e.
Comment postuler ?
Chaque année, à l’automne, la FAMDT lance un appel à candidature sur son site internet, via sa newsletter et via les réseaux sociaux. Pour postuler, les artistes doivent créer un binôme avec un·e formateur·rice et remplir le dossier de candidature pour exprimer leurs motivations. Les dossiers complétés sont à envoyer à l’adresse suivante : nathalie.dechandon@famdt.com
Le·la boursier·e
Cette formation s’adresse à tou·te·s les musicien·ne·s, chanteur·euse·s, sans distinction d’âge, de zone géographique et d’instrument pratiqué. IIs·elles devront être issu·e·s du milieu des musiques traditionnelles ou des musiques du monde. Le·la boursier·e devra pouvoir témoigner de son activité professionnelle soit parce qu’il·elle bénéficie du régime d’intermittent du spectacle, soit parce qu’il·elle cherche à se former dans son secteur. Plus généralement, on considérera comme musicien·ne. professionnel·le celui ou celle qui tire l’essentiel de ses revenus de son activité artistique depuis au moins deux années.
Le·la formateur·rice
Le·la formateur·rice devra être issu·e du milieu des musiques traditionnelles ou des musiques du monde et reconnu·e pour sa pratique artistique et sa compétence pédagogique. |