La Sfe

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La Société française d’ethnomusicologie (Sfe) a pour mission d’encourager, soutenir et promouvoir la réflexion et l’action dans le domaine des musiques traditionnelles du monde. La Sfe a été fondée en 1983 et a des membres, en France comme à l’étranger, principalement parmi les chercheurs, les enseignants et les étudiants en ethnomusicologie. Elle réunit aussi des musiciens, des directeurs de festivals, des représentants de différentes institutions culturelles qui œuvrent à la diffusion des musiques du monde. C’est une société savante, qui s’appuie sur le soutien du Ministère de la Culture pour mener à bien ses activités de recherche et les actions de vulgarisation scientifique. Les membres de la Sfe se positionnent comme experts, actifs au sein d’institutions comme l’Unesco, les musées, les festivals ou les médias, et contribuent ainsi à la connaissance et à la diffusion des expressions artistiques et culturelles de l’humanité.

Statuts

Activités de la SFE

Une fois par an, la Sfe organise des Journées d’étude sur un thème choisi, qui se révèlent être un véritable lieu de rencontres et d’échanges entre les différents acteurs de la discipline. En 2017, la Sfe a initié un séminaire nomade, dans une volonté de décentralisation et partage des connaissances. Le séminaire s’appuie sur différentes universités dans lesquelles l’ethnomusicologie est enseignée (Saint-Etienne, Tours, Rennes). La Société soutient la recherche de ses membres en attribuant des aides au terrain et à la publication multimédia pour les jeunes chercheurs, et met à leur disposition du matériel d’enregistrement audiovisuel. En partenariat avec les Ateliers d’ethnomusicologie de Genève (ADEM), la Sfe participe à l’édition des Cahiers d’ethnomusicologie, seule revue francophone dans le domaine, et édite, avec la Société d’ethnologie, la collection de livres « Hommes et Musiques ». La Sfe collabore avec le Festival International du film ethnographique Jean Rouch (pour lequel elle attribue chaque année le prix Bartók du meilleur film sur la musique), le Festival Peuples et Musiques au Cinéma (Toulouse), la Cité de la Musique-Philharmonie de Paris, le musée du quai Branly, le CMTRA, l’association EthnomusiKa.

Les outils de communication de la Sfe — son site interactif et sa page Facebook — sont alimentés de façon collaborative par l’ensemble des membres. En plus, la plateforme multimédia héberge des projets multimédia soutenus par la Sfe et les documents audiovisuels en lien avec ses différentes publications.

Pour nous écrire

La Société Française d’Ethnomusicologie fait partie des sociétés savantes installées au musée du quai Branly. Vous pouvez nous écrire à l’adresse:

Société Française d’Ethnomusicologie (merci de l’écrire en toutes lettres)
Musée du quai Branly
222, rue de l’Université
75343 Paris cedex 07

Courriel : sfe@ethnomusicologie.fr

Vous pouvez nous retrouver sur Facebook

 

Devenir membre

Pour devenir membre, il vous suffit de faire acte d’adhésion aux statuts de la Société en remplissant et renvoyant par courriel le formulaire d’adhésion et en réglant la cotisation correspondant à votre situation professionnelle.

En devenant membre de la Société, vous bénéficiez des avantages suivants :

  • Vous serez abonné(e) de fait à la revue Cahiers d’ethnomusicologie.
  • Un tarif avantageux vous sera proposé sur les publications subventionnées par la Société (entre 25% et 50% de remise).
  • Vous bénéficierez d’un tarif particulier et d’une inscription prioritaires pour les Journées d’Etude de la Société.
  • Vous pourrez annoncer aux autres membres vos concerts, projets, publications, séminaires, expositions (etc.), grâce à ce site et ses newsletters.
  • Vous pourrez solliciter des aides au terrain, à la publication d’ouvrage ou de projet multimédia.
  • Vous bénéficierez de la gratuité des expositions permanentes et en galerie jardin du musée du quai Branly.

Le prix de l’adhésion annuelle est :

  • Emploi à temps plein : 60€
  • Retraités, boursiers post-doctorants : 45 €
  • Etudiant, statut precaire : 35 €

Pour tout renseignement complémentaire, n’hésitez pas à contacter la Secrétaire (Alice Mazen).

 

Payer sa cotisation (merci de nous prévenir de votre paiement par courriel : sfe@ethnomusicologie.fr) :

Pour les membres résidant en France

  • Mode de paiement : virement bancaire
    • Bénéficiaire: Soc. Frçse d’Ethnomusicologie / Banque: Crédit Agricole d’Ile de France
    • IBAN: FR76 1820 6001 2812 8926 2000 193 / Code BIC: AGRIFRPP882
    • Préciser l’objet du virement, exemple: “cotisation Sfe + ANNEE + votre NOM”

Pour les membres résidant en Union Européenne

  • Virement bancaire (cf. ci-dessus). Devise : le virement doit impérativement être émis en euros (pour ceux qui ne sont pas encore dans l’espace euro s’ajoutera alors une commission de change)

Pour les membres hors Union Européenne

  • Virement bancaire (cf. ci-dessus). Devise : le virement doit impérativement être émis en euros (s’ajoutera alors une commission de change + augmenter la somme à transférer de 15,50 euros, car la réception coûte beaucoup d’argent à la Sfe)

Le conseil d’administration de la Sfe est constitué de neuf membres bénévoles élus lors des Assemblées générales. Leur mandat est de trois ans, éventuellement renouvelables. La composition actuelle du CA est la suivante :

Geoffroy Colson (Président) est docteur en ethnomusicologie et composition (Université de Sydney, Australie), et ingénieur agronome (Montpellier SupAgro). Membre associé du Centre d’Étude des Arts Contemporains (CEAC, Université de Lille, ULR 3587), ses travaux portent d’une part sur les arts vivants, les musiques populaires, les performances scéniques et les dynamiques culturelles en contexte colonial et postcolonial en Océanie francophone, et d’autre part sur l’ethnomusicologie créative et les modèles de recherche-création. Il est en outre titulaire du Diplôme d’Etat de professeur de formation musicale, et consultant sur les problématiques d’intelligence culturelle au sein du cabinet de conseil Albacombee.

Marlène Belly (Vice-Présidente de la Société) est Maître de conférences à l’Université de Poitiers, rattachée au laboratoire du CRIHAM (Centre de recherches interdisciplinaires en histoire, art et musicologie). Elle centre ses travaux sur la chanson francophone de transmission orale : processus de variation (répertoire franco-canadien) et principe de composition sur timbre. Ses approches anthropologiques des faits musicaux s’attachent à la mise en évidence de la performance dans l’oralité chansonnière. Elle souhaite montrer qu’au-delà de seules variantes imputables à l’acte de transmission, les contextes sociaux, politiques et économiques ont de réels impacts sur les énoncés musicaux. En lien avec la Bibliothèque nationale de France, elle participe à l’édition des fichiers Coirault.

Julien Mallet (Vice-Président de la Société) est ethnomusicologue, chercheur à l’IRD (URMIS, Université Paris Cité). Il a été président de la Société Française d’Ethnomusicologie de 2008 à 2012 et en est l’actuel vice-président. Il est également membre du Comité du Film Ethnographique (Festival Jean Rouch) et responsable du pôle « écritures alternatives » à l’URMIS. Spécialiste de Madagascar et de la musique tsapiky de la région de Tuléar, Julien Mallet a récemment élargi ses recherches à d’autres phénomènes musicaux malgaches et à leurs circulations à l’échelle nationale, régionale (Océan Indien) et internationale. Son ouvrage : « Le tsapiky, une jeune musique de Madagascar, ancêtres cassettes et bals-poussière », paru en 2009 aux éditions Karthala a reçu le « Coup de cœur » musique du monde de l’Académie Charles Cros.

Alice Mazen (Secrétaire) est professeur agrégée de musique et docteure en musicologie-ethnomusicologie de Sorbonne Université (2024). Sa thèse de doctorat dirigée par François Picard et intitulée “Portrait de la scène publique klezmer dans le contexte parisien actuel, exploration ethnomusicologique du « revival » klezmer parisien” aborde les questions de l’interprétation, des contextes et de la transmission de la musique klezmer dans le contexte parisien contemporain. Également violoncelliste titulaire d’un Diplôme National Supérieur Professionnel du Musicien, et professeure de violoncelle Diplômée d’État, Alice Mazen se produit régulièrement en tant que violoncelliste au sein de divers projets : chanson française, musique klezmer, scènes improvisées.

Corinne Frayssinet Savy (Membre du Conseil d’Administration) docteur en philosophie, ethnomusicologue et anthropologue de la danse, enseigne la musique, l’histoire de l’art en CPGE Littéraire. Elle est chargée de cours au Département de Musique et Musicologie de l’université Paul Valéry Montpellier 3 et chercheuse associée à IReMUS UMR 8223 (CNRS, Sorbonne Université, BNF, Culture), au RIRRA21 (UPVM3). Elle est membre de comités scientifiques et de comités de lecture (Collection Flamenco-Editorial Universidad de Sevilla, colloques et journées d’études Université Paul Valéry Montpellier 3, Université de Grenade, revue FLAMME et International Journal ol Literature and Arts. Elle a été experte DRAC en danse et en musique. Ses champs d’investigation : l’anthropologie de la musique, l’anthropologie de la danse, les ontologies musicales et théories de la performance, l’anthropologie sensorielle et les techniques du corps. Elle est l’auteur d’articles et de chapitres de livres sur le flamenco. Elle publie chez Actes Sud Israel Galván. Danser le silence. Une anthropologie historique de la danse flamenca (2009) et sa traduction Israel Galván. Bailar el silencio. Una antropología histórica del baile flamenco (2015).

Marie Cousin (Membre du Conseil d’Administration) est docteure en ethnomusicologie de l’Université de Nice Sophia-Antipolis (2013), thèse de doctorat dirigée par Luc Charles-Dominique et portant sur l’étude de deux genres musico-chorégraphiques afro-brésiliens de l’Etat du Maranhão (Brésil), le Tambor de Mina (culte brésilien des voduns royaux d’Abomey, Bénin) et le Tambor de Crioula (genre d’origine bantoue réalisé en l’honneur de São Benedito, saint patron des afro-descendants). Elle s’intéresse aux processus de patrimonialisation, de créolisation et d’hybridation, à l’étude des polyrythmies et aux aspects scénographiques, choréologiques et esthétiques, ainsi qu’aux enjeux musico-environnementaux. Elle effectue des recherches depuis quelques temps sur les musiques traditionnelles japonaises. Elle est actuellement chargée de cours dans différentes universités.

Luciano da Consolação Pereira (Membre du Conseil d’Administration) est musicologue et ethnomusicologue spécialisé dans les musiques traditionnelles brésiliennes, et plus particulièrement dans l’étude du samba sous ses multiples formes. Il est titulaire d’un DEA d’esthétique et pratique des arts et d’un doctorat d’ethnomusicologie soutenu en cotutelle entre l’Université de Nice Sophia Antipolis et l’Universidade Federal do Estado do Rio de Janeiro (UNIRIO). Sa recherche mobilise à la fois l’analyse musicale, l’ethnographie de terrain et l’histoire orale pour explorer comment les pratiques musicales participent à la construction d’identités collectives, aux dynamiques de mémoire et aux enjeux de patrimonialisation. Il s’intéresse également aux processus de transmission intergénérationnelle, aux circulations transnationales des répertoires et aux politiques culturelles qui influencent la visibilité et la valorisation des musiques populaires brésiliennes.

Pauline Grousset (Membre du Conseil d’Administration) Née en 1997, Pauline Grousset étudie le violon à partir de ses 6 ans, puis la contrebasse à partir de ses 15 ans au conservatoire de Rouen puis à Paris. Elle apprend également d’autres instruments en autodidacte, chante dans divers chœurs, et joue dans plusieurs formations et groupes, du baroque au jazz en passant par la funk. Elle s’intéresse également assez jeune au cinéma et à la vidéo en général, mais aussi aux langues et aux cultures qui lui sont étrangères. Après un baccalauréat littéraire option musique et mention européenne obtenu avec les félicitations du jury, elle s’oriente vers la licence de musique et musicologie de Sorbonne Université, dans l’idée d’entrer en école de cinéma après la licence, mais elle fait la rencontre de l’ethnomusicologie. Elle se dit qu’au lieu de raconter des histoires fictives, elle pourrait raconter des histoires vraies, et c’est ainsi qu’elle commence un master de recherche en musicologie, à la fin duquel elle soutiendra un mémoire sur “La festivalisation du chant de marin en France et aux États-Unis”, dirigé par François Picard. Elle continue de se former en langues et en vidéo, et travaille sur une thèse intitulée “L’oralité en contexte – L’évolution de la transmission du répertoire musical de culture maritime, entre Nantes et La Rochelle ».

Mickael Kouakou (Membre du Conseil d’Administration) Mickael Kouakou est ethnomusicologue, en préparation d’une thèse à Sorbonne Université où il donne également des cours sur la pratique du chant en Afrique subsaharienne. Il est administrativement rattaché au laboratoire IREMUS (UMR 8223, Sorbonne Université), au Collegium Musicae (Alliance Sorbonne) et au laboratoire Eco-Anthropologie (UMR 7206, Musée de l’Homme). Il est aussi membre du groupe de recherche international interdisciplinaire pour le programme ANR-NGII, sur les sociétés initiatiques des Fang qui sont établis dans la région transfrontalière entre le Cameroun, le Gabon et la Guinée Equatoriale. Son travail de thèse, dirigé par Susanne Fürniss et Sylvie Le Bomin, porte sur la diffusion et l’évolution du patrimoine musical des Fang de 1907 à nos jours. Avant de rejoindre la France, Mickael Kouakou a publié un livre (2020) sur l’étude de la musique du masque Djè des Wawlé-Sono de Côte d’Ivoire, et deux articles dans une revue scientifique. Il a exercé en Côte d’Ivoire la fonction de chef de chœur et pianiste pour la musique sacrée. Il s’exprime en wawlé, en français et en anglais.

 

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