ACEMuP #7 – Colloque étudiant sur les musiques populaires
26 mai 2023
Appel à Communication
Depuis les premières tentatives, dans le dernier tiers du XXe siècle, pour faire des musiques populaires un champ d’études à part entière (Levaux, 2021), les Popular Music Studies se sont solidement installées dans le paysage académique français et international (Tagg, 2015) et conservent une actualité forte (Guibert et Heuguet, 2022). Ce colloque s’inscrit pleinement dans ce champ qui rassemble aujourd’hui des chercheur·e·s, des revues (Popular Music and Society, IASPM Journal, Popular Music, Volume!, etc.) et des acteurs institutionnels (IASPM, ISMMS, etc.). En s’inscrivant dans les multiples approches disciplinaires et épistémologiques qui composent les Popular Music Studies, et afin d’éviter de tomber dans l’opposition traditionnelle aux musiques dites savantes, le terme « populaire » est ici appréhendé dans la diversité des représentations sociales qu’il véhicule. Cette acception volontairement large recouvre le terme anglo-saxon de « popular » (grand public) et peut qualifier des formes musicales produites à l’écart des principaux circuits commerciaux, des musiques massivement consommées, ou encore désigner des pratiques qui se développent à différentes échelles, du local au global (Martin, 2006 ; Julien, 2010), pour ne citer que ces exemples. De cette hétérogénéité résulte une variété de prismes d’analyse, témoignant de l’évolution constante de ce champ d’études : à la critique des représentations médiatiques (Peterson, 1997) se sont ajoutés des travaux traitant de la production et de la réception comme un continuum (Pecqueux et Roueff, 2009), tout en faisant de la dimension acoustique et sonore de la musique une focale d’analyse essentielle (Stern, 2015).
Dans le cadre de l’Association pour un Colloque Étudiant sur les Musiques Populaires (ACEMuP), nous souhaitons encourager les propositions issues aussi de multiples disciplines et domaines d’étude des sciences humaines et sociales : anthropologie, économie, gestion, géographie, histoire, sciences de l’information et de la communication, sociologie, ethnomusicologie, esthétique, musicologie et sciences de l’acoustique. L’objectif est de permettre aux étudiant·e·s de présenter leur travail de recherche dans un cadre d’échange composé de pairs et de chercheur·euse·s expérimenté·e·s. La septième édition du colloque, organisée sous la forme d’une journée d’étude thématique, s’articulera autour de quatre axes principaux, non-exhaustifs et non-exclusifs, qui peuvent servir de cadrage pour des propositions générales et transversales.
● Axe 1 « Musiques, scènes et territoires » – En partenariat avec l’ANR SCAENA
Dans cet axe, nous souhaitons mettre en avant les approches qui mobilisent la notion de scène (Guibert et Bellavance, 2014 ; Bennett et Peterson, 2004 ; Straw, 1991 ; 2014). Si de nombreux travaux analysent l’articulation entre activités musicales et enjeux territoriaux, la notion de scène doit être comprise au-delà de son sens spatial. La scène renvoie à des réseaux stylistiques (Turbé, 2014), des ambiances urbaines (Silver et Clark, 2014), des clusters (Florida, 2015), mais peut également se référer à des représentations médiatiques (Guibert, 2012), des marquages culturels ou encore des processus de construction identitaire (Stokes, 2004). Cet axe a ainsi pour objectif de discuter la notion de scène dans ses différents aspects et usages, en s’interrogeant sur les frontières (Stendebach, 2021) ainsi que les différents jeux d’échelles compris dans cette notion au niveau territorial (quartier, ville, région, etc.). Une attention particulière sera accordée aux travaux portant sur les encastrements territoriaux des activités musicales (production, diffusion, réception). Enfin, parce que les pratiques musicales peuvent fortement marquer des territoires et la mémoire des lieux, les phénomènes de patrimonialisation et de mise en tourisme des scènes musicales peuvent également être étudiés (Cohen, 2007 ; Baker, 2019).
● Axe 2 « Musiques et innovations technologiques »
Cet axe propose de regarder dans quelle mesure les innovations technologiques modifient les différentes étapes de la production à l’expérience sensible de l’écoute musicale (Le Guern, 2020), et amènent des changements de pratiques, tant du point de vue des auditeurs (Perticoz, 2009 ; Beuscart et al., 2019), des artistes (Théberge, 1997; Ribac, 2008), des industries musicales (Wikström, 2013 ; Hesmondhalgh et Meier, 2017), que des acteurs médiatiques (Heuguet, 2018). Un des enjeux porte sur la pérennisation de « nouvelles » technologies, par exemple d’instruments (Pinch et Trocco, 2002 ; Harkins, 2019) ou de dispositifs d’écoute (Maisonneuve, 2009 ; Sterne, 2012 ; Morris, 2015). Les analyses proposées peuvent, dès lors, porter sur les usages permis par ces technologies, mais également sur les pratiques « low tech » et « lo-fi » les bidouillages ou encore le hacking (Nova et Ribac, 2019 ; Benhaïm, 2019). Une attention particulière sera accordée aux propositions portant sur les innovations technologiques dans la musique « live », qui demeure un objet peu étudié (Guibert, 2020), à l’instar des concerts en livestreaming (Guibert, 2023) ou des concerts holographiques (Arnold, 2015 ; Guesdon et Le Guern, 2016).
● Axe 3 « Travailler les musiques, travailler dans la musique »
Cet axe vise à interroger la musique comprise comme une diversité de milieux socioprofessionnels en constante mutation. Plus précisément, l’enjeu est de discuter ou de prolonger certaines connaissances ou approches classiques du travail de la musique ou du travail dans la musique (Hennion, 1981), qu’il s’agisse de concevoir la musique comme un « monde de l’art » (Becker, 1982) ou une « industrie culturelle » (Morin, 1961), pour ne citer que ces exemples. Une attention particulière sera accordée aux contributions qui discutent des mutations contemporaines de ces univers socioprofessionnels, à l’instar des transformations de l’intermédiation musicale (Beuscart, 2007) avec l’arrivée des plateformes de streaming (Anderson, 2013 ; Eriksson et al., 2019) et des débats autour de la rémunération des artistes générée par le streaming (Marshall, 2015 ; Schweitzer, 2019). Les pratiques amateurs (Nowak, 2016) et l’apprentissage du métier (Hatzipetrou-Andronikou et Papastavrou, 2021) peuvent également faire l’objet de contributions, de même que celles proposant un regard centré sur certains sous-réseaux et professions en marge. Enfin, cet axe encourage les propositions portant sur les conditions de travail, qu’il s’agisse de mettre en lumière les enjeux de santé mentale (Güsewell et al., 2021) ou les récentes controverses comme #MusicToo.
● Axe 4 « Les musiques autrement : genre, classe, race »
Dans un cadre relevant des Cultural Studies, cet axe propose d’une part d’interroger les inégalités de répartition, de traitement et de reconnaissance (Fraser, 2011) liées à la race, le genre et la classe dans les musiques populaires. Les inégalités peuvent être abordées à partir des activités de production (Hesmondhalgh et Saha, 2013), entre division et valorisation structurelles (économique, juridique, institutionnelle, etc.) et symboliques (McRobbie, 1999). D’autre part, les notions de genre, race et classe apparaissent comme des outils originaux (De Lauretis, 2007) afin d’élargir des questionnements relatifs aux genres musicaux (Hill, 2016) ainsi qu’à l’inscription culturelle, territoriale et générationnelle des pratiques musicales (Marcadet, 2011 ; Garrabé, 2011). À ce titre, les problématiques telles que l’identité, l’hégémonie (Hall, 2007) ou encore le prestige (Hughes, 1996) peuvent faire l’objet de contributions. Les inégalités sociales comme les différences culturelles peuvent être appréhendées à partir d’analyses musicologiques (Walser, 1993 ; McClary, 2015), discursives (Foucault, 1971) ou iconographiques des oeuvres musicales. Enfin, les enjeux de réception genrée/racialisée peuvent également être envisagés à travers les concepts de goût (Hennion et Teil, 2003 ; Glevarec et Pinet, 2009) ou de pratiques différenciées (McRobbie, 1975 ; Turbé, 2017).
Conditions de participation
Les propositions de communication (5000 signes maximum, hors bibliographie, espaces compris) devront contenir les éléments suivants :
– une présentation de la question de recherche et du cadre théorique ;
– une présentation de la méthodologie et des données employées ;
– une présentation des principaux résultats ou hypothèses ;
– une courte bibliographie.
Merci de préciser, dans l’en-tête du document, les informations suivantes :
– nom de l’auteur·e ;
– statut et formation actuellement suivis ;
– adresse électronique ;
– axe dans lequel s’inscrit la communication ;
– titre de la communication.
Cette proposition, soumise à la sélection du comité scientifique, sert de base à une présentation orale d’une durée de 15 minutes suivie d’un temps d’échange de 15 minutes.
● Date limite pour l’envoi des propositions de communication : 31 mars 2023 inclus
● Date de réponse du comité : 16 avril 2023
● Date et lieu : 26 mai 2023
Seront retenues en priorité les propositions s’inscrivant dans les thèmes susmentionnés et proposées par des étudiant·e·s pouvant justifier d’un travail aboutissant à un écrit de type mémoire ou thèse (M1, M2, D1). Nous tenons par ailleurs à mettre en avant le fait que cet appel s’adresse également à des étudiant·e·s de Master Professionnel qui feraient preuve d’une démarche réflexive et d’un intérêt pour la recherche sur les musiques populaires.
Les propositions reçues seront anonymisées et distribuées à deux relecteur·trice·s du comité scientifique, composé de doctorant·e·s et jeunes docteur·e·s, en charge de sélectionner les propositions à partir d’une grille commune.
Contact
Les propositions de communication sont à adresser par mail à : colloque.acemup@gmail.com
Comité d’organisation
Ida BARAT (M2 en Sciences de l’éducation, Université Paris 8)
Paco GARCIA (Doctorant en Sciences de l’information et de la communication, 4ème année, Université Sorbonne Paris Nord)
Noé LATREILLE DE FOZIERES (Doctorant en Sociologie, 2ème année, EHESS)
Carlos BALBINO (Doctorant en Ethnomusicologie, 2ème année, Université NOVA de Lisboa, Sorbonne Université)
Comité de parrainage
Ce colloque bénéficie du soutien d’un comité de parrainage constitué de chercheur·euse·s spécialistes des musiques populaires :
Gérôme GUIBERT (Professeur des Universités en Sociologie, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle)
Cécile PREVOST-THOMAS (Maîtresse de conférences HDR en Esthétique, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle)
Jérôme CLER (Maître de conférences HDR en Ethnomusicologie, Sorbonne Université)
Marlène BELLY (Maîtresse de conférences en Ethnomusicologue, Université de Poitiers)
Séverin GUILLARD (Maître de conférences en Géographie, Université de Picardie)
Anna CUOMO (Docteure en Anthropologie, Université d’Evry – Paris Saclay)
Rémi BOIVIN (Docteur en Ethnomusicologie, EHESS)
Marc KAISER (Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication, Université Paris 8)
Emmanuelle OLIVIER (Chargée de recherche en Ethnomusicologie, EHESS)
Philippe LE GUERN (Professeur des universités en Théorie de l’art, Université Rennes 2)
Bibliographie
Anderson T. 2013. Popular Music in a Digital Music Economy: Problems and Practices for an Emerging Service Industry. Routledge.
Arnold R. 2015. « There’s a Spectre Haunting Hip-hop: Tupac Shakur, Holograms in Concert and the Future of Live Performance », in Lebrun B. et Strong C. (dir.). Death and the Rock Star. Farnham/Burlington. Ashgate. pp. 177-189.
Baker A. 2019. The Great Music City : Exploring Music, Space and Identity. Palgrave Macmillan.
Benhaïm S. 2019. « DIY et hacking dans la musique noise. Une expérimentation bricoleuse du dispositif de jeu ». Volume !, 16 : 1. pp. 17‑35.
Bennett A. et Peterson R. 2004. Music Scenes : Local, Translocal and Virtual. Vanderbilt University Press.
Beuscart J.-S. 2007. « Les transformations de l’intermédiation musicale ». Réseaux, 141‑142 : 2, pp. 143‑76.
Beuscart J.-S., Coavoux C. et Maillard S., 2019. « Les algorithmes de recommandation musicale et l’autonomie de l’auditeur ». Réseaux, 213. 1. pp. 17-47.
Cohen S. 2007. Decline, Renewal and the City in Popular Music Culture: Beyond the Beatles. Routledge.
De Lauretis T. 2007. Théories Queer et Cultures Populaires. La Dispute.
Eriksson M., Fleischer R., Johansson A., Snickars P. et Vonderau P. 2019. Spotify Teardown: Inside the Black Box of Streaming Music. MIT Press.
Florida R., Mellander C. et Stolarick K. 2010. « Music Scenes to Music Clusters : The Economic Geography of Music in the US, 1970–2000 ». Environment and Planning A: Economy and Space, 42 : 4, pp. 785‑804.
Foucault M. 1971. L’Ordre du Discours. Editions de Minuit.
Fraser N. 2011 (2005). Qu’est-ce que la justice sociale ? La Découverte.
Garrabé L. 2011. « Negra ou popular ? Esthétique et musicalités des maracatus de Pernambuco ». Volume!. 8 : 1. pp. 105-129.
Glevarec H. et Pinet M. 2009. « La « tablature » des goûts musicaux : un modèle de structuration des préférences et des jugements ». Revue Française de Sociologie, 3 : 50, pp. 559-640.
Guesdon M. et Le Guern P., 2016. « Une voix sans corps pour des corps sans voix. À propos des hologrammes en général et d’Hatsune Miku en particulier ». in Le Guern P. (dir.), Où va la musique ? Numérimorphose et nouvelles expériences d’écoute. Paris. Presses des mines. pp. 213-229.
Guibert G. 2000. « Industrie musicale et musiques amplifiées ». Chimères. 40. pp. 1-14.
— 2012. « La notion de scène locale. Pour une approche renouvelée de l’analyse des courants musicaux », in Dorin S. (dir.). Sound Factory. Musique et Industrie. Seteun. pp. 93-124.
Guibert G. et Bellavance G. 2014. « Présentation ». Cahiers de recherche sociologique. 57. pp. 5‑15.
Guibert G. et Heuguet G. (dir.), 2022. Penser les musiques populaires. Éditions de la Philharmonie.
Güsewell A., Bovet E., Bangerter G., Stantzos A., Bornand C. et Thomas M. 2021. Musique et santé mentale : orchestrer la rencontre, Champ Social Editions.
Hall S. 2008 (2007). Identités et Culture : Politique des Cultural Studies. Editions Amsterdam.
Harkins P. 2019. Digital Sampling : The Design and Use of Music Technologies. Routledge.
Hatzipetrou-Andronikou R. et Papastavrou D. 2021. « Des instrumentistes sur le devant de la scène. Apprentissage du métier et modalités de travail dans deux scènes de renouveau musical en Grèce », Volume !, 18 : 1. pp. 39-51.
Hennion A. 1981. Les professionnels du disque. Une sociologie des variétés. A.-M. Métailié.
Hennion A. et Teil G. 2003. « Les protocoles du goût. Une sociologie positive des grands amateurs de musique, dans Donnat O. Regards croisés sur les pratiques culturelles. La Documentation française. pp. 63-82.
Hesmondhalgh D. et Saha A. 2013. « Race, Ethnicity and Cultural Production ». Popular Communication. 1: 3. pp. 179-195
Hesmondhalgh D. et Meier L. M. 2017. « What the Digitalisation of Music Tells us About Capitalism, Culture and the Power of the Information Technology Sector ». Information, Communication & Society. 1 : 16. pp. 1555-1570.
Hill R.-L. 2016. « Masculine pleasure ? Women’s encounters with hard rock and metal music », in Brown A.-R. et al. 2016. Global metal music and culture. Routledge. pp. 277-293
Heuguet G. 2018. « Métamorphoses de la musique et capitalisme médiatique. Au prisme de YouTube (2005-2018) ». Thèse de doctorat, Sorbonne Université.
Hughes E-C. 1996 (1971). Le regard sociologique. Essais choisis. Editions de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales.
Julien O. 2010. « “Musiques populaires” : de l’exception culturelle à l’anglicisme ». Musurgia. 17 : 1. pp. 49-62.
Le Guern P. 2020. « L’expérience de la musique en régime numérique : continuité ou disruption ? ». tic&société. 14 : 1-2.
Levaux C. 2021. « Vers une étude citoyenne des musiques populaires ? ». Volume!. 18 : 2. pp. 85-97.
Marcadet C. 2011. « Le samba : un genre populaire chanté emblématique ni afro-descendant ni occidentalisé, mais spécifiquement brésilien ». Volume!. 8 : 1. pp. 69-103.
Marshall L. 2015. « ‘Let’s keep music special. F—Spotify’: on-demand streaming and the controversy over artist royalties ». Creative Industries Journal. 8 : 2. pp. 177-189.
Martin D.-C. 2006. « Le myosotis, et puis la rose … Pour une sociologie des musiques de masse ». L’Homme. 1-2 : 177-178. pp. 131-154.
— 2012. « ” Auprès de ma blonde…” : Musique et identité ». Revue française de science politique. 62 : 1, pp. 21‑43.
McClary S. 2015. Ouverture féministe : musique, genre et sexualité. Philarmonie de Paris.
McRobbie A. 1975. « Filles et Subculture ». in Glevarec H., Macé E. et Maigret E. 2008. Cultural Studies : Anthologie. Armand Colin.
— 1999. In the Culture Society : Art, Fashion and Popular Music. Routledge.
Morris J. W. 2015. Selling Digital Music, Formatting Culture. University of California Press.
Nova N. et François R. 2019. « Musi[ha]cking : Ce que la musique fait au hacking (et inversement) ». Volume !. 16 : 1. pp. 115‑126.
Novak R. 2016. Consuming Music in the Digital Age : Technologies, Roles and Everyday Life. Springer.
Pecqueux A. et Roueff O. (dir.). 2009. Écologie sociale de l’oreille : enquêtes sur l’expérience musicale. École des Hautes Études en Sciences Sociales.
Perticoz L. 2009. « Les processus techniques et les mutations de l’industrie musicale : l’auditeur au quotidien, une dynamique de changement ». Thèse de doctorat en Sciences de l’information et de la communication. Université Stendhal.
Peterson R. 1997. Creating Country Music. Fabricating Authenticity. The University of Chicago Press.
Pinch T. J. et Trocco F. 2002. Analog Days. The Invention and Impact of the Moog Synthetizer. Harvard University Press.
Ribac F. 2008. « Feedback! : pour une généalogie des musiques populaires ». Thèse de doctorat. Université de Metz.
Schweitzer P. 2019. « L’analyse économique de l’industrie de la musique et les conséquences du numérique sur la création et le transfert de valeur ». in Droit, musique et numérique – Considérations croisées. Presses Universitaires d’Aix-Marseille.
Silver D., Clark T. N. et Laporte M.-N. 2014. « La puissance des scènes : Quantité d’aménités et qualité des lieux ». Cahiers de recherche sociologique. 57. pp. 33-60.
Stendebach S. 2021. « On the borders of ska: L@s Skagaler@s reappropriate ska music tropes for women’s reproductive rights in the South Texas music scene ». Popular Music History.
Sterne J. 2012. MP3: The meaning of a format. Duke University Press.
Stokes M. 2004. « Musique, identité et “ville-monde”. Perspectives critiques ». L’Homme. 171-172. pp. 371-388.
Straw W. 1991. « Systems of articulation, logics of change : Communities and scenes in popular music ». Cultural Studies. 5 : 3. pp. 368‑388.
— 2014. « Scènes : ouvertes et restreintes ». Cahiers de recherche sociologique. 57. pp. 17-32.
Tagg P. 2015. « The Urgent Reform of Music Theory ». tagg.org.
Théberge P. 1997. Any Sound You Can Imagine : Making Music/Consuming Technology. Wesleyan University Press.
Wikström P. 2013. The Music Industry: Music in the cloud. Polity.
Turbé. S. 2014. « Observer les déplacements dans la construction des scènes locales : Le cas de la musique metal en France ». Cahiers de recherche sociologique. 57. pp. 97‑113.
— 2017. « Mesurer les degrés d’engagement dans les mondes musicaux : du public au non-public de musique metal », Revue Interrogations, 24.
Walser R. 1993. Running with the Devil: Power, Gender and Madness in Heavy Metal Music. Wesleyan University Press