https://journals.openedition.org/emulations/2398
Les arts chinois du corps au prisme des transmissions mondialisées
Outline
Un numéro d’Émulations, revue de sciences sociales, à paraître courant 2026 aux Presses universitaires de Louvain, sera consacré au thème « Les arts chinois du corps au prisme des transmissions mondialisées » sous la direction de Georges Favraud (directeur de l’Institut des arts chinois du corps – INACC, chercheur associé au LISST-CAS et à l’IFRAE), de Pierre Bataille (Université Grenoble Alpes, LaRAC), de Boris Attencourt (Université Grenoble Alpes, LaRAC) et de Laurent Chircop-Reyes (Université Bordeaux Montaigne, D2iA).
Photo 1 : Pratique de Qigong au parc Ditan de Pékin, 1989, www.china-underground.com

Argumentaire
Depuis la fin des années 1960, les pratiques psychocorporelles d’inspiration orientale (yoga, qigong, judo, taichi) ont « conquis le monde » – ou au moins l’« Occident » (Kock, 2019 ; Suquet, 2012). La popularité de ces disciplines en France est attestée par le nombre croissant de pratiquants et d’enseignants (Lefevre, Raffin, 2023), mais aussi par la place qu’elles occupent dans le cinéma (Teo, 2015), comme dans les médias, l’événementiel et les réseaux sociaux (Illouz, Wilf, 2008). Dans les pays occidentaux, les pratiques psychocorporelles sont le plus souvent réinterprétées dans un double objectif potentiellement contradictoire d’optimisation de soi (performance, excellence) et de maximisation du « bien-être ». Elles sont identifiées comme constituant une réponse aux injonctions contemporaines à se « prendre en main » et à « se réaliser » individuellement (Illouz, Cabanas, 2018). De ce point de vue, elles refléteraient tout autant l’avancée du néolibéralisme que le développement d’une néo-religiosité new age (Champion, 1989). Dans une société française mondialisée, les techniques du corps et de l’esprit élaborées dans la longue durée de l’histoire chinoise semblent venir en réponse à des formes de demande sociale. Néanmoins, elles prennent souvent un caractère exotique et la forme d’un large vivier de biens symboliques et émotionnels ou de techniques du corps décontextualisés et interchangeables, comme le montre aussi leur intégration à des protocoles cliniques standardisés (Yang et al., 2015).
Ce constat général d’une large diffusion des pratiques identifiées comme « orientales » au profit du développement de l’« industrie du bonheur » et d’une certaine forme d’ « individuation » masque l’analyse des formes de socialisations concrètes et situées sur lesquelles elles s’appuient et la compréhension des logiques spécifiques de diffusion, d’hybridation et d’allers-retours de techniques du corps et de biens symboliques entre des aires culturelles lointaines. L’objectif de ce numéro spécial est ainsi de mettre en lumière les dynamiques qui sous-tendent la diffusion des pratiques chinoises du corps et de l’esprit en France et en Europe principalement, ainsi que les transformations des transmissions interculturelles qui s’opèrent vers les espaces nationaux de ces pays notamment depuis le milieu du XXe siècle, par le biais des circulations transnationales de personnes, de savoirs et de croyances (Appadurai, 2015).
Les ACC en Chine
Ce dossier propose d’analyser les modalités concrètes de transmission et de transformation d’un ensemble de pratiques peu étudiées de manière articulée et pourtant en plein développement : les « arts chinois du corps » (ACC). Cette catégorie est une construction analytique qui regroupe des savoirs incorporés (Csordas, 1990) touchant à de nombreux aspects du social : la santé et la médecine, la stratégie et les arts martiaux, le sport et la compétition, le religieux et les nouvelles spiritualités, ou encore les arts vivants et le patrimoine culturel immatériel (Favraud, 2021). Leur convergence tient au fait qu’ils ont été développés en interactions sur la longue durée au sein de l’aire culturelle chinoise. La richesse et la diversité de ces savoirs ont contribué à y construire des formes d’organisations sociales très diverses et de multiples savoirs qui ont aussi largement influencé la « philosophie politique » ancienne et les modes de gouvernance (Lévi, 2013). En conséquence, il importe de souligner que ces disciplines ont pu être utilisées de manière aliénante, à des fins d’instrumentalisation des personnes, de reproduction et normalisation sociales et de colonialisme interne (suivant un « formalisme rituel », Vandermeersch, 1986), mais aussi pour proposer des outils au service de la créativité et de l’autonomie dans les trajectoires personnelles et dans les réseaux locaux (Despeux, 1997 ; Favraud, 2011). Depuis la fin du XIXe siècle et surtout après la Révolution culturelle (1966-1976), avant qu’ils ne soient diffusés mondialement, ces savoirs incorporés anciens se sont tout d’abord transformés en Chine sous l’effet de plusieurs processus de modernisation : sportivisation nationaliste (Facal, Chircop-Reyes, 2022 ; Morris, 2004 ; Gaudin, 2009, Porchet, 2020) ; standardisation et biomédicalisation des traditions thérapeutiques et martiales (Taylor, 2005 ; Favraud, 2016) ; urbanisation impliquant l’ouverture des enseignements dans l’espace public et aux femmes (Chircop-Reyes, 2023) ; transformations du champ religieux polythéiste par des « religions officielles » et développement de nouvelles spiritualités (Despeux, 1997 ; Palmer, 2007) ; pratiques éducatives et patrimonialisation (Zhe, 2011).
Les ACC en France et en Europe
À une « occidentalisation » de l’Orient se conjuguerait un autre courant global et ancien d’ « orientalisation » de l’Occident (Campbell, 2015 ; Lebranchu, 2017) opérant en l’occurrence au travers de la réception des ACC en France et en Europe. Dans un contexte de mondialisation culturelle, ces pratiques touchent désormais des publics tant « par le bas », que sous l’influence d’une forme biopolitique de diplomatie culturelle de l’État-parti chinois (Ashiwa, Wang, 2023). Concernant plus spécifiquement la France, les ACC se sont développés à partir des années 1950 et surtout des années 1980, un peu plus tardivement que le yoga, le judo et le karaté (Julhe, 2009), jusqu’à renvoyer à ces espaces interstitiels marqués par le flou et l’hybridité sur le plan institutionnel (Attencourt, 2024).
Des travaux sociologiques et historiques ont été menés sur les développements de l’acupuncture (Parent, 2017) et des religions chinoises en France (Zhe, 2004), mais peu sur les ACC (Chenault, 2005), à la différence des pays anglophones (Komjathy, 2006 ; Siegler, 2006). Alors que les pratiques psychocorporelles fournissent un prisme pertinent pour comprendre les structures macrosociales et leurs changements, certaines études montrent qu’elles s’inscrivent dans une reconfiguration du corps en Occident qui peut tout autant être orientée par une quête « holistique » de relations ressenties à l’environnement naturel (Givors, 2023) que par la construction de liens sociaux salvateurs dans des quartiers urbains défavorisés (Oualhaci, 2022). La plus grande partie des études reste néanmoins de nature clinique et de niveau micro-social : elles visent à évaluer, au travers de paradigmes individualistes et « universalistes », les « bienfaits » médicaux et psychologiques de ces pratiques remodelées sous forme de protocoles simplifiés et figés (Wayne, 2014 ; Yang et al., 2015). La sociographie et l’histoire contemporaine de ce phénomène restent donc largement à faire, alors même qu’il est frappant de constater que ces pratiques venues de Chine se massifient et s’enracinent largement en France et en Europe.
Un tel schéma unilatéral d’une circulation s’opérant simplement de l’Asie vers l’Occident est néanmoins complexifié par des recherches récentes qui tendent à mettre en regard les relations internationales et à souligner les adaptations, les hybridations et les allers-retours entre aires culturelles. Ainsi, le travail que nous proposons ici entre la Chine et la France s’insère dans un renouveau des études sur la mondialisation des pratiques somatiques et culturelles qui peuvent aussi bien s’intéresser au développement du Yoga en Chine (Li, 2022), du rap au Gabon (Aterianus-Owanga, 2017), de la psychanalyse en Inde (Gagnant de Weck, 2023), comme aux voyages de pratiquants américains de Qigong en Chine (Palmer, Siegler, 2017) ou aux pratiques de moines du célèbre temple Shaolin installés en Afrique (Xu, 2024). De telles approchent contribuent à brouiller les lignes réifiées entre un Orient « originel, sacré et authentique » et un Occident « moderne, profane et artificiel », et à dépasser le cadre de lecture orientaliste (Said, 1978) qui structure ce schéma. Nos recherches pointent également l’existence de canaux d’échanges et de passeurs et passeuses « ordinaires », qui restent sous le radar des institutions dévolues à soutenir l’organisation de ces échanges (ONG, émanations de services diplomatiques, fédérations, etc.) et qui ne se limitent pas à quelques figures de « grands maîtres » (Perrenoud, Bois, 2017). Ce numéro se voudrait une contribution à cette perspective de recherche renouvelée sur les circulations interculturelles à l’heure de la troisième ère de la mondialisation.
Un numéro à la croisée des regards disciplinaires
Les ACC connaissent une popularité sans précédent dans le milieu associatif et s’insèrent désormais dans les institutions. Néanmoins, on connaît encore assez mal les dynamiques institutionnelles, les profils sociologiques, les modes d’engagements et les parcours des pratiquants et des enseignants qui sous-tendent le développement des ACC, comme les transformations concrètes que leur réception implique sur les plans techniques et pédagogiques. On saisit encore assez mal ce que les contextes institutionnels occidentaux font aux ACC, c’est-à-dire dans quelle mesure ils influent sur leur importation – et il en va de même de leurs modalités de déploiement depuis la Chine.
Cet appel à articles invite les chercheurs de différentes disciplines (sociologie, anthropologie, histoire contemporaine, études culturelles, etc.) à explorer les multiples facettes de la mondialisation des ACC, en s’appuyant sur des études de cas empiriques. Les articles, nécessairement inédits, pourront notamment s’intéresser aux axes de recherche suivants :
1 – Les ACC en France : parcours, communautés, institutions
Les profils sociologiques des pratiquants et des enseignants : Quels sont les profils des individus, qu’ils soient célèbres, oubliés ou anonymes, qui s’engagent dans ces pratiques en Occident ? Comment leurs motivations, leurs parcours de vie, et leurs expériences, parfois en Chine ou à l’étranger, influencent-ils leur manière de s’approprier les ACC ?
Le rôle des institutions et des politiques : De quelle manière les politiques publiques et les institutions (fédérations sportives, centres de bien-être, établissements éducatifs, hôpitaux, ainsi que d’autres dispositifs et organismes) participent-elles à la diffusion et à la perception des ACC ? Quelle est leur place dans le marché du bien-être et du coaching ?
2 – Les modalités de transmission, d’adaptations et d’hybridations
Les modalités de transmission et leurs transformations : Comment les ACC sont-ils transmis et adaptés dans les contextes français et européens ? Quels sont les acteurs clés (« précurseurs », « passeurs », « intermédiaires », etc.) qui participent à ces processus ? Quelles formes d’hybridations et de réinterprétations émergent dans ces pratiques ? Comment les dimensions didactiques, pédagogiques et techniques du corps sont-elles prises en compte ? À quels réseaux, communautés ou formes de savoirs ces acteurs se rattachent-ils ?
Les impacts sociaux et culturels : Quels sont les effets de la mondialisation des ACC sur les individus, les groupes sociaux et les cultures qui les intègrent ? En quoi ces pratiques transforment-elles les rapports au corps, à la santé, au bien-être et à l’autre dans les sociétés occidentales ?
3 – Voyages, imaginaires et « authenticités »
Les voyages réels et imaginaires en Chine : Quels représentations et stéréotypes liés à la Chine et à l’Orient influencent la manière dont les ACC sont reçus en Occident ? Comment les ACC se propagent-ils et évoluent-ils dans le contexte de la mondialisation, notamment par la diaspora chinoise et les résidences prolongées d’Occidentaux en Chine, mais aussi, bien plus souvent, par le tourisme, le cinéma ou encore internet ?
Les enjeux de l’authenticité et de l’appropriation culturelle : Comment la question de l’authenticité des ACC est-elle abordée dans les contextes occidentaux, que ce soit dans les domaines du sport, de la santé, de la (néo-)spiritualité ou du patrimoine culturel ? Quelles tensions et quels débats émergent autour de l’appropriation culturelle de ces pratiques, tant en lien avec les besoins d’identification des Occidentaux qu’avec la diplomatie culturelle chinoise ?
Modalités de soumission
Les personnes qui souhaitent répondre à cet appel à contributions sont invitées à envoyer un mail aux quatre coordinateurs du numéro : Georges Favraud, gfavraud@gmail.com, Pierre Bataille, pierre.bataille@univ-grenoble-alpes.fr, Boris Attencourt, borisattencourt@gmail.com et Laurent Chircop-Reyes, Laurent.Chircop-Reyes@u-bordeaux-montaigne.fr au plus tard le vendredi 28 février 2025, en proposant un résumé de 1000 mots accompagné de 3 à 5 mots-clés, et en précisant l’axe/les axes retenu(s).
Les auteurs pressentis seront contactés le lundi 10 mars 2025.
Les articles (50 000 signes maximum, espaces comprises) rédigés selon les indications présentées sur le site de la revue Émulations, revue de sciences sociales seront transmis le lundi 02 juin 2025 au plus tard par mail aux coordinateurs du numéro. Ils seront évalués par deux évaluateurs extérieurs (peer review).
Calendrier prévisionnel du numéro
28 février 2025 : date limite d’envoi des propositions d’articles (sous la forme d’un résumé de 1000 mots maximum)
10 mars 2025 : communication des décisions aux auteur·e·s
02 juin 2025 : date limite d’envoi de la première version des manuscrits (50 000 signes espaces compris, aux normes de mise en page de la revue)
15 septembre 2025 : transmission des premières évaluations aux auteur·e·s
15 octobre 2025 : date limite d’envoi de la deuxième version des manuscrits par les auteur·e·s
01 décembre 2025 : transmission des deuxièmes évaluations aux auteur·e·s
15 janvier 2026 : réception de la troisième version des manuscrits par les auteur·e·s
Février-mars 2026 : finalisation des textes acceptés
Printemps 2026 : publication du numéro papier et mise en ligne
Bibliography
Users of institutions which have subscribed to one of OpenEdition freemium programs can download references for which Bilbo found a DOI in standard formats using the buttons available on the right.
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Appel à articles Mondialisation Arts chinois du corps (application/pdf – 1.3M)